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Composition d’une éolienne

 

Les chiffres donnés sont des ordres de grandeur et varient en fonction du type d’éolienne que nous choisirons.

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Chaque machine nécessite en premier lieu un socle d’environ 400 à 450 m³ de béton armé, soit environ 1000 tonnes par mât (ce qui correspond en gros à 400 m de séparateur d’autoroute).

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Ensuite, le mât et la nacelle requièrent 200 tonnes d’acier.

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Les pales, elles, sont composées d’un mélange de fibre de verre et de fibre de carbone liées à l’aide de résine de polyester, un peu comme les coques des bateaux de plaisance.

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L’électronique utilise également quelques composants précieux, comme le silicium, l’aluminium ou des plastiques polypropylènes (pétrole).

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Si le recyclage des fondations en béton armé, de l'acier composant le mât, du cuivre et des équipements électroniques est maîtrisé, le traitement des pales pose encore problème. Ce défi est pris à bras le corps par de nombreuses entreprises à l’échelle européenne, et on commence à les recycler en Allemagne comme combustible de cimenterie, la silice de la fibre de verre apportant en outre un ingrédient utile au ciment.

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Il y a aussi la question des «terres rares» ou «métaux rares». L’exploitation de ces ressources, utilisées aussi dans un nombre croissant d’objets du quotidien ( téléphones portables, écrans d’ordinateur, voitures...), pose de véritables problèmes environnementaux et sociaux, notamment en Chine. Mais seules les éoliennes à aimants permanents sont concernées, donc essentiellement les éoliennes off-shore, qui les utilisent pour alléger la partie centrale et réduire les coûts de production et de maintenance. Lorsque nous auront à choisir le type de machines que nous implanterons sur le parc, notre choix se portera bien évidemment sur une technologie sans terre rare.

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Autre matière critique : le cuivre, qui sert dans les bobines de la génératrice et les câbles. Si la ressource est abondante dans le monde, c’est peut-être le seul matériau qui, largement utilisé dans tout le secteur de l’énergie, pourrait trouver à s’épuiser à moyen terme. Mais on maîtrise les technologies pour recycler le cuivre, tout l’enjeu est donc de construire les filières.

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